L’Université de la Sorbonne et la Fondation Descartes pour l’Information proposent une série de quatre séminaires/conférences animée par le sociologue Gérald Bronner autour d’un thème cher aux francs-maçons : l’esprit critique et le libre arbitre.
Une université populaire autour de la rationalité
Partie 1 : « Dérégulation de l’information : nous sommes en danger de croyances. » : Gérald Bronner, sociologue.
Dans cette première partie, le conférencier s’attache à comprendre « comment et pourquoi nous en sommes arrivés là. » Là? Là, c’est notre époque contemporaine caractérisée par la dérégulation de l’information ; où le vraisemblable l’emporte sur le vrai ; une époque qui a porté Donald Trump à la présidence des Etats Unis ; une époque de fake news et de deep fakes** où l’Intelligence Artificielle devient Maître Illusionniste.
Malgré ou à cause de ce constat, Gérald Bronner invite les spectateurs de cette conférence à ne pas céder à la lazy thinking (pensée paresseuse) qui nous conduit souvent à l’abdication, au « A quoi bon… »
« Pour triompher, le Mal n’a besoin que de l’inaction des gens de bien.» citation de Burke, homme politique et philosophe irlandais du XVIII°.
**Deep fake – enregistrement vidéo ou audio réalisé ou modifié grâce à l’intelligence artificielle
Partie 2 : Les limites de notre rationalité
Dans cette deuxième partie, Gérald Bronner attire notre attention sur nos modèles de représentations du monde ; qui nous influencent inconsciemment ; que nous défendons car ils caractérisent en partie notre identité.
Ces modèles de représentations dessinent les limites de notre rationalité : limites dimensionnelles (Espace et temps), limites culturelles et cognitives.
Partie 3 : La contamination du croire par le désir
Au préalable des nos jugements, on peut se poser la question : A quoi (en quoi) avons-nous envie de croire ?
Quatrième partie : Quelques pièges et solutions
A travers la présentations d’expérimentations concrètes, Gérald Bronner dévoile les mécanismes de différents biais cognitifs qui orientent et programment nos jugements ( biais liés aux probabilités, à l’échantillonnage, etc.). Sans oublier quelques piste de « pare-feu » pour muscler notre vigilance. ▲
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