Histoire de la franc-maçonnerie

Découvrir la franc-maçonnerie


Liberté d’expression. Liberté d’être qui nous sommes.
Et pourtant, il fut un temps…

Au coeur de la bataille pour les Droits de l’Homme

Il fut un temps, en Europe,  où on vous tuait à cause de votre différence. Où une simple fièvre vous emportait. Un temps où des enfants âgés d’à peine 10 ans étaient contraints de travailler.

Acquis de liberté. Progrès sociaux. Accès à la santé et à l’éducation laïque et gratuite.

Ce que nous considérons aujourd’hui comme des droits inaliénables le sont devenus parce que des femmes et des hommes se sont battus pour les gagner et les défendre.

Depuis le XVIII° siècle, la franc-maçonnerie a accompagné la marche de la démocratie.

Et si cet ordre initiatique a défendu âprement le principe « révolutionnaire » de tolérance religieuse, il n’a pas pour autant renoncé à la part sacrée de l’homme et de la vie.


1717. L’acte de baptême de la franc-maçonnerie moderne à Londres.

1723. Les Constitutions d’Anderson, texte fondateur de la maçonnerie moderne.

Ce chantier est lancé par des Grands Maîtres, dont le duc de Montagu et le pasteur anglican Jean Désaguliers. Ce dernier était un scientifique membre de la Royal Society et disciple dIsaac Newton.

A cette époque où  l’Europe est déchirée par les guerres de religion entre protestants et catholiques, la franc-maçonnerie professe le concept révolutionnaire de tolérance religieuse.

Structurer et fédérer les loges

Dans ce contexte, la rédaction des Constitutions d’Anderson poursuit un triple objectif : Structurer et fédérer les différentes loges autour de la Grande Loge d’Angleterre – Rassurer le trône qui pourrait  prendre ombrage face à une assemblée de nobles susceptible d’échapper à son contrôle – Convaincre l’Eglise en inscrivant les limites de cette tolérance religieuse dans les Constitutions : « Un maçon est obligé par sa tenue d’obéir à la morale et, s’il comprend bien l’Art, il ne sera jamais un athée stupide, ni un libertin irréligieux. »

Un des principes majeurs qui définissent ce qu’est la maçonnerie y  est également édicté : « Le centre d’union et le moyen de nouer une véritable amitié parmi des personnes qui eussent dû demeurer éternellement éloignées.»

La franc-maçonnerie s’implante en France dans le cadre d’une monarchie absolue où le catholicisme est la seule religion autorisée.

Et cette maçonnerie française restera monarchiste et chrétienne, pendant plusieurs dizaines d’années comme en témoigne le choix de certains de ses Grands Maîtres : Louis de Bourbon Condé, Joseph Bonaparte, etc.


1725. Création de la première loge maçonnique en France

Mariane maçonnique dans le temple d'Albertville l'Avebr des Alpes.

La Révolution française – Faits réels et légende autour du rôle de la franc-maçonnerie

Non, la franc-maçonnerie n’est pas à l’origine de la Révolution française.

Cependant, elle aura notablement contribué à écrire cette page d’Histoire par le biais de plusieurs canaux.

On peut citer l’action directe de certains frères comme Marat, Mirabeau, Rouget de Lisle ou Camille Desmoulins.

Brassage « social »

Mais le facteur le plus important, c’est le terreau riche en brassage des idées que constituent les loges maçonniques de l’époque. En effet, si au XVIII° siècle les maçons sont majoritairement loyalistes, les opinions progressistes y circulent librement.

Et ce qui est vraiment « révolutionnaire », dans ces ateliers c’est que le bourgeois, le noble, l’abbé de cour, le philosophe et le scientifique se rencontrent et débattent selon les trois principes d’égalité, de fraternité et de tolérance.

Sous l’Empire, tous francs-maçons… Sauf Napoléon !

Une maçonnerie sous contrôle mais florissante

1830 – 1848 – 1870 : au XIX° siècle, une maçonnerie de combat social.

Commémoration des 80 ans de la Libération d'Albertville par la loge maçonnique l'Avenir des Alpes. GODF

La FM pendant la Seconde Guerre Mondiale